Une étude de MediaPrism et de la Fondation de l’Avenir fait le point sur l’image de la télémédecine en France, auprès du grand public. Un constat riche d’enseignements, pour tous les professionnels de la communication et du marketing de ce secteur.

L'image de la télémédecine

Une notoriété élevée mais une définition encore floue

Le concept de télémédecine bénéficie d’une très bonne notoriété en France : il est reconnu par 75 % des répondants. Les Franciliens, les seniors et les professionnels de santé sont les publics les plus avertis.

En revanche, les contours du concept sont mal définis auprès du grand public : seuls 23 % des répondants déclarent savoir précisément à quoi la télémédecine correspond. Les français s’estiment d’ailleurs assez mal informés sur le sujet (66 % des répondants).

Pour communiquer efficacement sur les termes de télémédecine, télésurveillance et téléconsultation, il faut donc intégrer une composante pédagogique et didactique importante.

Une image positive

74 % des sondés déclarent avoir une bonne image de la télémédecine. Dans cette population, ce sont les CSP +, les seniors de plus de 65 ans et les habitants des petites villes (de 2000 à 20 000 habitants) qui ont la meilleure image de la télémédecine.

La télémédecine est notamment considérée comme un bon moyen de :

  • maintenir les personnes âgées dépendantes plus longtemps à domicile (87% de l’échantillon)
  • compenser l'absence de médecin dans les zones rurales (77% de l’échantillon)
  • compenser le manque de personnel médical (63% de l’échantillon)

 

66 % des répondants se déclarent aussi optimistes quant à l’avenir de ce secteur.

Des intentions mesurées

Quand on leur demande s’ils sont prêts à faire appel à la télémédecine pour eux-mêmes, les intentions sont plus mesurées : seils 56 % des répondants sont d’accord. Ces taux d’intention sont encore plus faibles encore si l’on évoque la possibilté d’y faire appel pour les proches (parents et surtout enfants).

Il reste donc un effort important de communication à faire sur le marché, pour lever certains freins, notamment en termes de confidentialité et de qualité des diagnostics.

Les freins, sur le marché de la télémédecine

Le freins au recours à la télémédecine se cristallisent surtout autour de la peur d'un diagnostic incomplet ou erroné et de la déshumanisation de la médecine. Visiblement, l’image de la qualité de la médecine reste très attachée à la relation humaine entre patient et médecin.

C’est un obstacle majeur, car culturel, au développement de la télémédecine.

Les leviers, sur le marché de la télémédecine

C’est la possibilité de maintenir le patient à domicile et la rapidité d’intervention qui séduisent le plus les français dans le concept.

Des attentes importantes en termes de confidentialité et de coûts

S’ils ont une image positive de la télémédecine, les français souhaitent avoir des garanties, notamment en termes de confidentialité des données médicales (citée par 96 % des répondants) et des performances en termes de coûts : près de 80 % considèrent qu’elle doit être moins chère que la médecine traditionnelle


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