Une étude TNS-Sofres et Cetelem place en tête des priorités des classes moyennes le financement de santé et de l’éducation des enfants. Un changement important dû à la crise, mais aussi une très bonne nouvelle pour le marché de la formation et de la santé…

Pour définir les classes moyennes, l’étude a exclu de l’étude les 20 % des ménages dont les revenus sont les plus élevés et les 20 % dont les revenus sont les moins élevés. Elles représentent donc 60 % de l’ensemble des ménages français.

La classe moyenne en crise

Premier constat, l’évolution de priorités de la classe moyenne prend place dans un contexte de crise ressentie, où :

  • 46 % des sondés considèrent que leur niveau de vie s’est dégradé dans les 10 dernières années.
  • 56 % des sondés déclarent avoir réduit leur train de vie

Santé et éducation, en tête des priorités

Deuxième constat, face à une réduction ressentie du pouvoir d’achat, les priorités se concentrent sur la santé et l’enseignement.

D’abord, les thèmes considérés comme les plus importants pour l’avenir sont les suivants :

  • Avoir une bonne protection santé, cité par 67 % des sondés
  • Financer l’éducation / l’avenir de mes enfants, cité par 61 % des sondés

 

Naturfagtime ved Kalvskindet skole / Science class at Kalvskindet school (ca. 1900)

D’autre part, les dépenses liées à l’éducation et à la santé et son financement (mutuelle) sont les moins touchées par les réductions des dépenses déclarées.

Cette évolution constitue en tout cas un terrain très favorable au développement des marchés de la santé, de la formation et de l’enseignement, et notamment des mutuelles et des cours de soutien scolaire.

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