Les seniors sont aujourd’hui majoritairement heureux en France. Leur crainte : perdre la santé ou l’autonomie dont ils jouissent. Voilà deux constats majeurs à prendre en compte dans les stratégies de marketing et de communication sur cette population.

Les seniors se déclarent majoritairement heureux

Selon cette étude¹, les personnes âgées de plus de 70 ans se déclarent heureuses à une très grande majorité (89 %). Ce résultat casse le mythe d’une vieillesse anxieuse, dépressive ou marquée par le sentiment d’abandon.

La principale inquiétude ne se situe pas au niveau de l’âge. La majorité des septuagénaires (62%) et ils sont plus de 3 sur 4 à estimer que l’allongement de la vie est une bonne chose. 57 % estiment même que l’on peut refaire sa vie après 70 ans.

Les vraies craintes : la maladie et la dépendance

La peur de vieillir est plutôt devenue aujourd’hui la crainte de plus être autonome ou celle de tomber malade, pour plus de la moitié des sondés. Pour 54 % des répondants, c’est la perte de l’autonomie qui signe la véritable vieillesse. Pour les personnes âgées se dessinent deux périodes distinctes : celle de l’autonomie, vécue comme un temps de liberté et celle de la dépendance, perçue beaucoup plus douloureusement et négativement.

Une voie de progrès et de croissance pour les entreprises du secteur de la santé et du handicap

Cette attitude est un fait majeur sur le marché des seniors et pour les entreprises œuvrant dans le secteur de la santé et du handicap (maintien à domicile, services à la personnes, aides techniques, etc.)
Il faut en effet la considérer comme un puissant facteur de choix économiques. La promesse d’une autonomie préservée et prolongée constitue à ce titre un argument majeur, à développer autant dans les discours que dans les choix de conception de services et de produits.

¹ Enquête de l’institut Viavoice pour Harmonie Mutuelle
, France 2 et Le Monde, réalisée par téléphone du 6 au 16 juin 2013, auprès d’échantillons de 1.006 personnes de 70 ans et plus, et de 1.002 personnes de 40 à 69 ans (méthode des quotas).